dimanche 1 décembre 2013

Réponse à un article de journal faux et absurde

L'article a été publié le 27 novembre 2013 par le Yemen Times.
Son auteur est Rammah Al-Jubari.
Lien de l'article

L'auteur dit :

Les Houthis sont un groupe de chiites zaydis qui contrôlent complètement le gouvernorat de Sa’dah, qui inclut Dammaj, depuis 2011.

Les houthis ont pris le contrôle de Sa’dah par la force (guerre, vol, corruption, etc.). Pas par de la politique droite. C'est un fait. Notre preuve est le siège et la guerre en cours que nous subissons.

Plusieurs trêves ont été signées par les deux parties depuis que les combats ont éclatés en octobre dernier, par le biais d'un comité présidentiel assigné à la médiation dans le conflit.

Les houthis n'ont absolument aucun droit de débuter un siège contre nous ou qui que ce soit d'autre, ILS NE SONT PAS LE GOUVERNEMENT. Mais les houthis sont restés et restent encore à ce jour dans leurs positions militaires illégales entourant l'institut de Dammâj, avec leurs snipers qui tirent sur tout ce qui bouge. Tout cela après avoir bombardé une société Mouslima à l'artillerie lourde (chars et roquettes, obus de mortier, etc.), des armes qu'il devrait être illégal de posséder pour toute entité non-gouvernementale. Causant de grands domages aux mosquées et aux habitations.

« Les salafis ont informé le comité présidentiel qu'il (le comité) ne faisait pas son travail de façon neutre, et que sa présence n'était pas la bienvenue à Dammaj », a dit Souroûr al-Wâdi’i, le porte-parole des salafis.

« Pendant plus de 40 jours, le comité n'a rien fait pour Dammaj », a-t-il affirmé.

Les houthis ont poursuivi leur attaque contre l'Institut alors que le comité était présent. Il y a eu un certain nombre de morts et de blessures qui ont eut lieu pendant que le comité était là.

Pendant ce temps, Ali al-Boukhayti, un représentant des Houthis à la Conférence Nationale de Dialogue, a blâmé les salafis pour avoir violé un accord dont  le comité présidentiel était l'artisan, en disant qu'ils n'ont pas abandonné leurs postes armés sur le mont Al-Barrâqa, une grande montagne qui surplombe Dammaj.

C'est faux. Il avait déjà été convenu par toutes les parties que personne n'avait le droit de faire négocier les gens de Dammâj pour une montagne qui se trouve sur leur terre qui leur appartient. L'institut et la population locale ont été d'accord pour remettre la montagne au personnel droit de l'armée qui n'est pas associé aux houthis (sachant qu'il y a de la corruption chez les militaires yéménites)

Abu Ausba, le président du comité présidentiel chargé de négocier avec les deux parties, a dit qu'ils œuvrent pour trouver un terrain d'entente mais qu'ils rencontrent une résistance de la part des deux parties.

Ceci est encore faux. Comment des gens qui sont touchés par un acte de terrorisme (siège et attaque) pourraient-ils résister à l'aide du gouvernement et s'opposer à ce que le gouvernement les aide ? Au début du siège, lorsque nous entendions que le gouvernement venait, nous courrions tous à l'entrée de l'Institut pour les accueillir, avec l'espoir qu'ils nous aideraient. Quand les membres du comité vinrent, on remarqua sur leurs visages le mécontentement, et ils ne donnaient même pas les salutations islamiques à leurs frères (nous). Quand ils partaient, ils nous disaient de retourner vite dans nos maisons (car ils savaient que les houthis allaient venir pour continuer leur assaut). Nos cœurs furent attristés de voir qu'ils n'éprouvaient aucun vrai intérêt à nous aider (c'était clair dès le départ).

« Les Houthis ont commencé à se diriger vers les forteresses salafies après que les salafis ont refusé d'évacuer le mont Al-Barrâqah », a-t-il dit, faisant référence au refus des deux camps de déposer les armes.

Appelle-t-on la maison d'une personne une forteresse ? Est-ce que l'on dit à une personne qui se fait attaquer chez elle de déposer les armes afin que l'attaquant puisse attaquer ? Tout le monde a le droit de légitime défense. NOUS SUBISSONS UN SIÈGE ET SOMMES ATTAQUÉS PAR DES TERRORISTES depuis environ cinquante jours ou plus maintenant. Les houthis sont des perpétrateurs de crimes contre la paix et l'humanité connus à travers le Yémen. C'est là où ceux qui cherchent prétendument une solution pacifique (le gouvernement, les médias, etc.) nous ont laissé tomber. Fermer les yeux sur la criminalité pour laquelle les houthis sont connus et en même temps faire comme si Dammâj et ses étudiants étaient des militants ou des sortes d'associés d'al-Qaïda. Par Allah cette distorsion des faits, ces faux rapports d'informations et cette mise sur le même plan de la victime et de l'agresseur sont une grande injustice contre nous (nos savants, nos enseignants, nos étudiants, prêcheurs de l'Islâm, chercheurs, mémorisateurs du Saint Qor'ân, mémorisateurs des Hadiths prophétiques, etc.). Et Allah suffit comme Témoin.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 29 novembre 2013 par des étudiants anglophones de Dammâj.