mercredi 4 décembre 2013

Sauver Abu Talhâ : De vrais travailleurs humanitaires aident un vrai travailleur humanitaire

Allah le Très-Haut a dit :

ًوَمَنْ أَحْيَاهَا فَكَأَنَّمَا أَحْيَا النَّاسَ جَمِيعا

« Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. » (Al-Mâ'idah:32)

Le frère se nomme Abu Talhâ ʿAbd ar-Rahman Bâ’Alawi, il est mari et père de trois enfants. Il essayait de rejoindre sa maison sous le regard d'un sniper houthi, pour apporter du miel à son bébé fille malade. Sans savoir que le sniper avait soit changé de position ou qu'ils ont ajouté un autre sniper. Il a été touché au derrière de la tête et la balle est ressortie par sa joue gauche. Les étudiants de la zone ont eu du mal à récupérer son corps car il était couché dans le champ de vision du sniper. Un frère (un autre vrai secoureur humanitaire) ne pouvait pas voir ʿAbd ar-Rahmân laissé ainsi, alors il a invoqué et s'est élancé pour récupérer ʿAbd ar-Rahmân et a été capable de le ramener en sécurité.

La blessure a fait perdre au cerveau de ʿAbd ar-Rahmân la communication avec son corps et il se trouve dans un état comateux dans lequel il ne peut pas respirer tout seul. Durant les trois derniers jours, plusieurs étudiants (principalement ceux de sa famille) se sont relayés 24 heures par jour pour pomper de l'air manuellement dans ses poumons, sans quoi son cœur lâcherait. Il n'y a pas de machine automatique ici pour faire le travail, et l'hôpital local a été endommagé par les bombardements houthis. Le moniteur de fréquence cardiaque indique qu'il est toujours en vie. Cheikh Muhammad ibn Hizâm a dit que l'on doit continuer tant qu'il y a en lui un signe de vie.

Au moment où nous parlons, les membres du CICR tentent de passer au travers des houthis pour prendre  ʿAbd ar-Rahmân et un autre frère ayant une blessure à la tête due aux snipers houthis (sa blessure est moins critique mais tout de même grave). Nous demandons à Allah le Guérisseur, Celui qui donne la vie et la mort, de donner la réussite à Abu Talhâ et à l'autre frère (soit en les guérissant soit en les comptant parmi les martyres).

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 3 décembre 2013 par des étudiants anglophones de Dammâj.